Après l’extinction des humains, cette espèce surprenante dominerait la planète selon les experts

Imaginez un futur où, sur les ruines du règne humain, une nouvelle espèce s’imposerait à la tête de la planète, brandissant fièrement ses… huit bras ! Oui, les pieuvres, ces maîtresses du camouflage et de l’intelligence aquatique, pourraient, selon plusieurs experts, devenir les prochains maîtres du monde en cas d’extinction humaine. De la science-fiction ? Peut-être moins qu’on ne le pense…

Des capacités surprenantes qui changent la donne

Personne ne s’attendait à voir la pieuvre débarquer comme favorite au casting du « maître de la Terre après Homo sapiens ». Et pourtant, ces créatures marines disposent d’atouts exceptionnels. Le professeur Tim Coulson, de l’Université d’Oxford, explique qu’elles figurent parmi les espèces les plus intelligentes de la planète.

  • Résolution de problèmes
  • Manipulation d’objets
  • Camouflage à faire pâlir un magicien

Autant de talents qui, selon Coulson, pourraient leur permettre d’évoluer vers une espèce capable d’édifier une civilisation. Leur système nerveux est décentralisé : au lieu d’un cerveau unique aux commandes, chaque bras agit un peu comme une petite unité indépendante, prêt à réagir à tout stimulus, coordonner des mouvements complexes et manipuler des objets. Pratique pour ouvrir un bocal, poser un piège ou voler la vedette aux humains disparus !

Des championnes de l’adaptation et de la curiosité

Dans un monde fragilisé où seules les plus adaptables survivent, la pieuvre fait office de championne. Ce que l’on sait :

  • Son corps flexible s’adapte à une multitude d’habitats – des abysses aux eaux côtières.
  • Elle peut respirer hors de l’eau pendant 30 minutes : balle en moins pour ceux qui pensaient que la planète appartiendra toujours aux mammifères terrestres.

La curiosité naturelle et la capacité d’apprentissage rapide de la pieuvre la placent parmi les candidats les plus crédibles. Le professeur Coulson imagine même, avec un brin d’audace, que ces animaux pourraient développer à terme des dispositifs similaires à notre équipement de plongée pour prolonger leur séjour sur la terre ferme – à défaut de révolutionner la mode, elles risquent de réinventer le scaphandre.

« Les pieuvres pourraient, à long terme, développer des appareils de respiration, à l’instar de notre équipement de plongée, pour survivre hors de l’eau », affirme-t-il. L’idée d’une pieuvre entièrement terrestre reste lointaine (désolé pour ceux qui rêvent d’une pieuvre promeneuse de chien !), mais ces céphalopodes pourraient tout de même évoluer pour chasser des proies terrestres et conquérir de nouveaux écosystèmes.

Primates ou pieuvres ? Chacun sa stratégie (et son talon d’Achille)

Longtemps, on a cru que nos proches cousins, les primates, prendraient la relève en cas de défaillance humaine. Mais l’analyse actuelle est beaucoup moins optimiste pour les singes, orangs-outans et autres bonobos.

  • Les primates dépendent beaucoup de communautés soudées, ce qui complique leur adaptation à des environnements instables.
  • Leur reproduction lente et leur vulnérabilité aux prédateurs limitent leur capacité à coloniser de nouveaux territoires.

Le professeur Coulson précise que leur système social efficace dans un monde stable deviendrait un handicap sérieux si le chaos devait s’installer. Dans cette compétition évolutive, la pieuvre tire alors son épingle du jeu grâce à une indépendance farouche. Pas besoin de clan, de hiérarchie ni d’assemblées générales pour s’adapter : chaque pieuvre évolue à son rythme, libre comme l’eau.

Vers un monde tentaculaire ?

Le principal atout des pieuvres, c’est leur autonomie. Là où d’autres espèces s’enlisent dans des réseaux sociaux contraignants, elles avancent sans demander leur avis à leur voisin. Cette capacité à évoluer individuellement, sans dépendre d’une structure tonitruante, leur donne un avantage pour s’adapter à un environnement chamboulé.

À défaut de construire des gratte-ciel ou d’organiser la Coupe du Monde, les pieuvres ont tout ce qu’il faut pour prospérer dans des conditions extrêmes et s’installer en douceur là où les autres échouent. Les primates, eux, peineraient à faire face à autant de perturbations.

Et si la prochaine civilisation de la planète portait huit bras ? Rien n’est sûr… mais la pieuvre, entre intelligence et indépendance, a définitivement les tentacules pour jouer les outsiders de l’après-humanité. À méditer la prochaine fois que vous croiserez un regard globuleux derrière la vitre d’un aquarium !