Image : Sony
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Les chercheurs révèlent pourquoi votre corps peut ou non réagir à la réalité virtuelle avec le mal des transports. Spoiler : Votre expérience avec la réalité virtuelle n’est pas le facteur décisif.
C’est un fil conducteur dans l’histoire récente de la réalité virtuelle : le mal des transports. Il peut causer des maux de tête, des nausées ou des maux d’estomac. Maintenant, les chercheurs veulent savoir pourquoi certaines personnes tombent malades en réalité virtuelle et d’autres non. Particulièrement intéressant : l’expérience des gens avec les jeux VR ne devrait pas influencer leur susceptibilité au mal des transports.
La réalité virtuelle affecte la verticalité visuelle subjective
Lorsque l’orientation spatiale des personnes est perturbée, elles ne peuvent plus situer correctement leur propre position corporelle dans leur environnement. Le résultat peut être des étourdissements, des nausées, un déséquilibre ou une désorientation.
Une façon de diagnostiquer les patients atteints de vertige est de mesurer la verticale visuelle. Les ophtalmologistes l’utilisent pour déterminer la perception individuelle des lignes verticales. Si la perception diffère de la réalité, des étourdissements peuvent survenir.
Une étude de l’Université de Waterloo au Canada utilise cette méthode pour montrer comment la verticale visuelle subjective des gens change après un jeu VR intense, et comment cela affecte la perception du mal des transports.
La capacité d’adaptation de votre corps est essentielle
Au cours de l’étude, les chercheurs ont recueilli des données auprès d’un total de 31 participants. Ils devaient jouer à un jeu VR très intense et à un jeu moins intense. La perception des lignes verticales a été évaluée avant et après le match.
Les participants ont été invités à juger si une ligne dans leur champ de vision tournait dans le sens des aiguilles d’une montre ou dans le sens inverse des aiguilles d’une montre à partir de la verticale alors qu’ils étaient allongés sur le côté. Les résultats ont indiqué que la perception de la verticale visuelle subjective s’est considérablement modifiée après le jeu VR.
Les participants dont la verticale visuelle subjective a le moins changé ont déclaré se sentir plus nauséeux, en particulier pendant le jeu VR plus intense. Ainsi, plus la perception de la verticale visuelle s’ajuste rapidement et plus, moins le mal des transports est ressenti.
L’expérience VR ne joue aucun rôle dans le mal des transports
Aucune différence entre les sexes n’a été trouvée. L’expérience VR n’a pas non plus joué de rôle, selon les chercheurs. Au lieu de cela, ont-ils dit, la réorientation sensorielle du corps était le facteur critique qui déterminait la susceptibilité au mal des transports.
« Nos résultats suggèrent que la gravité des cybermalaises d’une personne est affectée par la façon dont nos sens s’adaptent au conflit entre la réalité et la réalité virtuelle », a déclaré le professeur Michael Barnett-Cowan.
Grâce à ces connaissances, déclare Barnett-Cowan, les développeurs de réalité virtuelle pourraient créer des environnements virtuels plus confortables et agréables pour les joueurs. Les expériences de réalité virtuelle pourraient être conçues pour prendre en compte les différences individuelles dans le traitement sensoriel des joueurs.