Image : Dr Stephen Hilton/École de pharmacie de l’UCL
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Les scientifiques explorent de nouvelles façons de partager, de collaborer et de travailler en réalité virtuelle pour se connecter à l’échelle mondiale et augmenter la productivité.
La réalité virtuelle supprime les limites de l’espace physique, agrandit les laboratoires, dissout les frontières et change les perspectives. Les scientifiques vont au-delà du laboratoire et de la salle de conférence pour réaliser davantage de choses en réalité virtuelle.
La réalité virtuelle a un potentiel illimité
Un article récent paru dans la revue scientifique Nature partageait un aperçu de la manière dont la réalité virtuelle change les possibilités.
- La collaboration mondiale est facile dans un laboratoire virtuel. Les restrictions de voyage ne devraient pas interférer avec la science et les laboratoires virtuels peuvent supprimer cet obstacle.
- Les étudiants en médecine peuvent apprendre d’une expérience pratique avec des maladies rares dans une simulation VR. L’exposition à des conditions inhabituelles est essentielle à une éducation complète.
- La productivité est améliorée lorsque la réalité virtuelle est combinée à la robotique, accélérant ainsi une programmation autrement laborieuse. Au lieu de cela, ces mouvements reçoivent un retour visuel et des tests en VR.
- Les barrières et préjugés linguistiques disparaissent puisqu’un avatar peut avoir n’importe quelle apparence et utiliser le langage corporel, les gestes et les légendes de traduction pour faciliter la communication.
- Les avatars peuvent également modifier les perceptions corporelles et la conscience de soi. Par exemple, la mémoire peut être affectée par l’environnement et un laboratoire n’est généralement pas le meilleur endroit pour permettre aux sujets de se souvenir de détails.
Défis VR
Les plus grands obstacles à l’exploration de la science en VR sont la création d’environnements et d’applications. Un investissement de temps et d’argent est nécessaire pour créer des outils et des espaces virtuels destinés aux expériences scientifiques, aux études et à la collaboration.
Le coût du matériel est minime. L’article souligne qu’un Meta Quest 2 est suffisant pour la science virtuelle et qu’il peut être connecté à un ordinateur pour une interaction VR-PC. Le coût est suffisamment bas pour rendre plusieurs casques VR abordables.
Le nombre d’entreprises et d’institutions explorant la recherche, la formation et l’enseignement virtuels augmente rapidement. Ce n’est donc qu’une question de temps avant que l’utilisation de la réalité virtuelle devienne un outil omniprésent pour la science.