Ce changement inattendu dans votre quotidien va bouleverser des millions de Français

Ce changement inattendu dans votre quotidien va bouleverser des millions de Français

Dans un monde où la seule constante semble être le changement, voilà que notre quotidien – et celui de nos entreprises – s’apprête à être secoué… et pas juste par la météo ou le dernier épisode de votre série préférée, non : par une transformation que 68 % des patrons français estiment désormais inévitable. Leur modèle économique, disent-ils, ne sera plus viable d’ici dix ans. Rien que ça !

Entreprises : résister ou se réinventer ?

Dans cette époque où les crises écologiques, économiques, technologiques et sociétales déferlent plus vite qu’une livraison express, les entreprises n’ont plus trop le choix : il leur faut s’adapter ou carrément changer de cap sous peine de disparaître. Certaines ajustent leur stratégie en douceur, d’autres n’hésitent pas à tourner radicalement la barre, comme Ray Anderson l’a fait chez Interface dans sa trajectoire « mid-course correction » — nom évocateur pour ceux qui n’ont pas peur du grand plongeon dans l’inconnu.

Selon une enquête mondiale PwC, la majorité des dirigeants françaises ont déjà engagé au moins une réforme de fond pour créer de la valeur différemment :

  • innovation dans l’offre produits/services,
  • nouvelle clientèle,
  • coopérations inédites,
  • nouveaux modes de tarification…

Bonne nouvelle, au passage : 33 % des chefs d’entreprise ayant investi dans le développement durable ces cinq dernières années ont vu leurs revenus grimper ! Même ceux censés être « indéboulonnables » évoluent, pour faire de la transformation une seconde nature.

Du modèle « citadelle » au mode « sentinelle »

Pour tenir la cadence, l’entreprise doit muscler sa capacité à anticiper… et sortir de son bunker défensif. C’est le fameux dilemme : rester une citadelle, ou s’ériger en sentinelle ? L’exemple des stations de ski frappées par le réchauffement climatique est parlant. Quand la neige devient une denrée rare, deux choix se présentent : défendre coûte que coûte l’ancien modèle (neige artificielle, glaciers sous plastique et bilan carbone pas très costaud) ou, comme à Métabief, organiser le glissement progressif vers l’écotourisme et accompagner chaque acteur de la montagne dans la reconversion. Ce choix, loin d’être facile, illustre la nécessité d’anticiper plutôt que de subir la crise de plein fouet.

Mais la « neige » qui fond, ce n’est pas qu’une histoire de stations : c’est chaque entreprise ou secteur confronté à la raréfaction d’une ressource, à l’obsolescence technologique ou à l’épuisement d’un modèle historique.

Réussir sa transformation : un marathon, pas un sprint

Bonne nouvelle — et vraie source d’optimisme — : il existe des entreprises qui ont brillamment réussi l’exercice de la transformation, même de façon radicale ! L’histoire de Nokia, passée de la pâte à papier aux bottes en caoutchouc, puis à la téléphonie mobile, avant de rebondir dans la 5G après avoir raté le virage du smartphone, en est la preuve. American Express, qui convoyait autrefois les billets par diligence, a su inventer le chèque de voyage puis la carte premium. Même Nintendo, parti des cartes à jouer japonaises, est devenu champion mondial du jeu vidéo sans être dupe des modes du moment.

Que dire, aussi, des pivots à la Netflix ou IBM ? À l’inverse, n’anticiper ni la technologie ni les évolutions des usages peut coûter cher… Les mésaventures de Kodak, Blockbuster ou BlackBerry le rappellent, parfois de façon irréversible.

Transition écologique : cap sur la résilience et la performance

Mais la transformation ne se limite plus à l’innovation business classique. Place à la redirection écologique ! Ne croyez pas qu’il s’agisse d’un doux rêve idéaliste : Interface, leader mondial des dalles de moquette, a réduit en trente ans ses émissions de CO₂ par mètre carré de 82 %, tout en innovant vers le zéro déchet et le biomimétisme. Scandic Hotels s’est réinventé via l’écologie et l’accessibilité, retrouvant rentabilité et leadership sur son marché. Et Patagonia, passée du matériel d’escalade à la référence de la transformation durable, a prouvé qu’on pouvait combiner mouvement militant, nouvelles activités (alimentation durable) et performance.

En somme, pour réussir une transformation marquante, il faut :

  • l’anticipation des évolutions et ruptures,
  • le courage de lâcher ses vieilles habitudes,
  • l’exploitation de ses forces historiques,
  • le choix d’une identité forte et en mouvement.

Fidèle à son ADN, oui, mais pour mieux se réinventer encore et toujours !

Et pour conclure…
Imaginez-vous à bord d’un ballon, comme Bertrand Piccard, explorer des vents nouveaux en larguant le lest des convictions et des pratiques dépassées. C’est ainsi, affirme-t-il, qu’on trouve l’altitude et la direction adaptée pour faire face à l’imprévu. Vous êtes dirigeants, collaborateurs ou citoyens : observer, anticiper… et oser larguer ce qui vous retient ! Le futur appartient à ceux qui osent changer de cap avec agilité, pour transformer aussi, au passage, leur propre quotidien — et, qui sait, celui de millions de Français.